Aidons le maire sortant à trouver la sortie…

Encore une belle réussite que la soirée des vœux de Montfermeil autrement. 120 personnes rassemblées pour une première présentation de la liste et du programme.

Contrairement à Xavier Lemoine, qui décide tout seul, de tout et pour tout le monde, et qui veut imposer sa « vision », Montfermeil autrement est une équipe. « Pour nous, qui sommes des démocrates, devait déclarer Dominique Dellac, le débat d’idées, l’échange, la construction partagée d’un projet a un sens fondamental pour la gestion des affaires de la cité ». Aussi, c’est Jean-Riad Kechaou, Angélique Planet-Ledieu, Farid Kachour, Sabine Azizi, Marie-Jeanne Lakhnati et Jordi Lecointe qui présentèrent les grandes lignes du programme.

Dominique Dellac devait conclure cette présentation en soulignant que la victoire était possible et nécessaire pour l’avenir de notre ville et de ses habitants. « Alors, si nous pouvons gagner, et si nous devons gagner… NOUS ALLONS GAGNER ! ». Avant de finir sur un trait d’humour, qui a fait mouche : « Xavier Lemoine est le maire sortant, alors sortons le ! »


Introduction de Dominique Dellac

    
     Je ne vais pas, ce soir, vous présenter MA VISION pour l’avenir de Montfermeil, mais le programme élaboré par des dizaines de Montfermeillois à travers 7 ateliers du projet qui ont réunis 250 participations.

     D’ailleurs, ce n’est pas moi qui vais vous présenter les propositions emblématiques de ce programme, mais : Angélique, Farid, Sabine, Marie-Jeanne, Jordi et Jean-Riad. Et c’est Laurence qui animera cette présentation.

     Car Montfermeil autrement, c’est UNE EQUIPE.

     Contrairement à Xavier Lemoine, qui est un homme seul, qui décide tout seul, de tout et pour tout le monde. Un autocrate qui veut nous imposer sa vision.

     Nous, nous sommes des démocrates. Pour nous, le débat d’idées, l’échange, la construction partagée d’un projet a un sens fondamental pour la gestion des affaires de la cité, de la chose publique. N’oublions jamais que dans « commune » il y a « commun ». La commune c’est la mise en commun et non l’exercice du pouvoir solitaire, la confiscation du pouvoir des citoyens. La commune, c’est la solidarité, le respect de la diversité et de la dignité de chacun, la mise en commun pour le service de tous, sans discriminations.

     Elaboré avec vous, en équipe, ce projet sera réalisé avec vous, par une équipe.

     Cette équipe, qui rassemble des citoyens de la gauche et de l’écologie, je l’ai voulue à l’image de Montfermeil, de sa diversité.

     Diversité des quartiers, des professions, des âges, des origines… Et diversité des compétences. De l’ouvrier à la juriste ; de l’étudiant au professeur ; de l’auxiliaire de vie scolaire à l’assistante sociale ; de l’infirmier au chef d’entreprise…

     La diversité associative aussi, mais je ne préciserais pas pour ne pas impliquer les associations concernées dans cette campagne.

     C’est une belle équipe qui saura, j’en suis sûre, être à la hauteur des responsabilités municipales ; qui saura donner à Montfermeil le nouvel élan qui doit être le sien pour qu’elle devienne une vraie ville et non pas la ville dortoir qu’elle est aujourd’hui après 37 ans de gestion de droite et que le maire sortant voudrait continuer de bétonner.

 

Conclusion de Dominique Dellac

     Notre ville est à la croisée des chemins.

     Le 15 mars, les Montfermeillois auront le choix entre deux options pour son avenir.

     D’un côté la « vision » du maire sortant, qui joue au Monopoly avec nos impôts pour nous imposer une super ville dortoir.

     De l’autre, notre projet pour une vraie ville à vivre. Une ville où l’on peut travailler, aller au lycée, à la piscine, au cinéma, au spectacle… Une ville où tous les enfants peuvent manger à la cantine. Une ville qui agit contre le réchauffement climatique. Une ville où chaque habitant peut donner son avis et être écouté ; une ville qui respecte la diversité et la dignité de chacun.

     C’est l’élection de la dernière chance pour Montfermeil, car une fois les terrains communaux vendus pour y édifier des immeubles, il ne sera plus possible de faire marche arrière… Montfermeil serait alors condamnée pour des décennies à un avenir de ville dortoir.

     Le programme que nous présentons est réaliste et équilibré. Il ne vise ni à augmenter la population de Montfermeil, ni à augmenter les impôts, mais à équiper notre ville pour répondre aux besoins des Montfermeillois qui y vivent. Il tient compte des possibilités financières de notre commune et aussi du patrimoine immobilier accumulé depuis des années et payé avec nos impôts locaux, parmi les plus élevés du département.

     Je souhaite que le débat entre ces deux projets, voire 3 si M-F Reygnaud en a un, soit sérieux et exempt de toute polémique. Les Monfermeillois y ont droit, car c’est de leur avenir qu’il s’agit.

     Je ne souhaite pas polémiquer, mais s’il le faut nous serons là.

     Nous ne nous laisserons pas intimider par des menaces comme celles énoncées dans le tract de candidature du maire sortant.

     Nous serions des menteurs… Mais qui est le menteur ? Parlons du projet de piscine !

     Et qui ne respecte pas les lois de la République ? Parlons de l’inscription des enfants à l’école ou de l’inscription des Montfermeillois sur la liste électorale !

      Xavier Lemoine est mal placé pour donner des leçons de morale républicaine !

     Nous pouvons gagner, car, aux dernières élections municipales, Xavier Lemoine n’a été élu qu’avec 32% des électeurs inscrits. Xavier Lemoine est l’élu de l’abstention.

     Nous pouvons gagner car, si je suis conseillère départementale, c’est parce que nous l’avons déjà battu à l’élection cantonale en 2016 en rassemblant 52% des voix à Montfermeil.

     Nous devons gagner car il va de l’avenir de notre ville et de la vie quotidienne des Montfermeillois.

     37 ans de droite pour avoir une ville sous-équipée et les impôts locaux parmi les plus chers du département, ça suffit.

     Alors, si nous pouvons gagner, et si nous devons gagner… NOUS ALLONS GAGNER !

     Xavier Lemoine est le maire sortant, alors sortons le !