Débat d’Orientations Budgétaires : bien plus que des chiffres

Vous trouverez ci-dessous la déclaration d’Angélique Planet-Ledieu au nom des élu.e.s de Montfermeil autrement lors du débat d’orientation budgétaire en Conseil Municipal le 15 février dernier.

«Nous tenons tout d’abord à remercier les services municipaux pour le document de qualité qui nous est fourni.

Nous comprenons la prudence concernant les prévisions au regard du contexte économique ou international

Nous rejoignons l’idée que les mesures de soutien aux collectivités sont complexes et que dans ce domino des dotations, notre ville ne gagne pas toutes les parties, comme indiqué page 41.

Nous regrettons par ailleurs que la proposition soutenue par l’AMF, qui demandait que la DGF soit indexée sur l’inflation n’ait pas été retenue, pour compenser la baisse de « pouvoir d’achat » des collectivités.  Inflation record selon votre élu.

La bonne santé financière de notre commune se confirme, et cela permet de voir apparaître des projets nécessaires depuis longtemps.

Nous saluons par ailleurs la reprise de plusieurs engagements : piscine municipale, géothermie, refonte des quotients…

Ce budget est ambitieux dans ces promesses et nous espérons que vous les tiendrez, pour toutes et tous. Et notamment les enfants. Car je le rappelle, encore aujourd’hui des enfants ne peuvent accéder à l’école, au centre de loisirs, à l’étude ou à la cantine. En terme de co-éducation ou de coparentalité, comme c’est inscrit dans le ROB, c’est un vrai manque pour ces enfants et leurs familles, qui ont pourtant besoin de tout le soutien possible dans des situations parfois difficiles. Et qui ne pèserait pas tant en terme de budget.

Une ville belle, propre et sûre : nous nous permettons de  reposer ici la question de la collecte des déchets verts. Qui pourrait être soumise à étude, à l’exemple de communes voisines.

Enfin, nous suivrons avec intérêt l’installation du tiers-lieu numérique : avec quel porteur de projet ? Quesl accès, quels professionnels formés ? … Tant la question de la fracture numérique est un enjeu d’accès aux droits et de lutte contre les inégalités. Le CCAS de la ville pourrait d’ailleurs être à ce citre associé au projet.

Enfin, vous reparlez ce soir du groupe de travail « Résiliences », nous vous rappelons que nous sommes toujours prêts à y participer.»