La campagne

Distribution à Intermarché

Le vrai bilan de Xavier Lemoine pour rétablir la vérité fait mouche. Un constat partagé : des impôts locaux trop lourds pour une ville sous-équipée. Certains attendent avec impatience un changement de maire. Avec un leitmotiv : Xavier Lemoine a fait son temps. Il faut une nouvelle équipe pour apporter du dynamisme. L’idée d’élire une femme comme maire en séduit plus d’un(e). Mais attention : pas de confusion. Dominique Dellac est porteuse d’un véritable projet alternatif alors que Marie-Françoise Reygnaud, maire adjointe démissionnaire à la tête d’une liste de droite dissidente, a participé pendant 6 ans à la politique du maire sortant.

Travailler à Montfermeil

A nouveau, une participation nombreuse pour notre 4ème atelier du projet consacré à l’activité économique et à l’emploi dans notre ville. A nouveau, la richesse des débats et des propositions. Un constat : depuis 36 ans qu’elle gère notre ville, la droite n’a rien fait pour le développement économique de notre ville. Résultat : 15% de sans emploi, bien au-dessus de la moyenne régionale ; et 80% de Montfermeillois qui vont travailler ailleurs.

Articulées autour de 4 pistes (la dépendance et le 4ème âge, la transition écologique, les Jeux Olympiques et le commerce), ces propositions visent la création et l’implantation d’activités économiques non polluantes dans notre commune, le retour à l’emploi pour ceux qui en sont privés et l’insertion professionnelle, notamment des jeunes.

Avec la préoccupation de doter la commune des outils professionnels indispensables pour mener une véritable action municipale pour développer l’activité économique dans notre ville. Car une ville sans travail n’est pas une vraie ville.

Marie-France Reygnaud, maire-adjointe démissionnaire de l’équipe sortante de Xavier Lemoine, a fait connaître sa candidature pour conduire une liste aux élections municipales de mars 2020.
Dans sa déclaration de candidature, diffusée par tract, elle se présente comme « apolitique ». C’est le déguisement habituel de tous les candidats de droite qui n’osent pas afficher leur choix politique. Mais cela ne trompe personne.
Pendant près de 6 ans, elle a été au côté de Xavier Lemoine. Elle a voté les impôts locaux exorbitants, les tarifs très élevés des cantines scolaires et des centres de loisirs. Elle a cautionné les modalités d’inscription discriminatoires, le refus d’inscrire des enfants à l’école. Au conseil municipal, elle n’a jamais élevé la voix contre le bétonnage en cours de notre ville, au détriment des équipements publics et de l’activité économique nécessaires pour une ville de 25 000 habitants.
Aujourd’hui, elle dénonce l’autoritarisme du maire, « sa gestion exclusivement personnelle » et sa « confiscation du pouvoir ». Il lui aura fallu 6 ans pour s’en apercevoir ! Mais mieux vaut tard que jamais. Alors que, pour notre part, nous dénonçons depuis très longtemps ce comportement antidémocratique, dont les citoyens, les associations locales et les élus font les frais.
Aujourd’hui, la droite locale est donc divisée. Alors que la gauche et l’écologie sont rassemblées autour de ma candidature.

Dominique Dellac, Construire Montfermeil autrement

Pour l’accès de tous les Montfermeillois à des équipements et services communaux qui répondent à leurs besoins

Troisième Atelier du projet, ce samedi 30 novembre, consacré aux équipements et services publics communaux. Un constat partagé : la ville est sous-équipée ; les quelques équipements, comme la « médiathèque », ne sont pas aux normes d’une ville de 25 000 habitants. Le nouveau Forum Léopold Sédar Senghor n’est pas une salle de spectacle… ; les services municipaux, comme la restauration scolaire et les centres de loisirs, sont souvent hors de prix pour les habitants. Pire encore, les tarifs, les conditions d’accès et les formalités d’inscription sont souvent discriminatoires et excluent une partie de la population.

Des propositions fortes comme la construction d’un 3ème collège, d’une piscine ou la rénovation de la salle des Fêtes de Franceville ; comme l’instauration de véritables quotients familiaux pour tous les services concernant l’enfance, les jeunes et les seniors. Et la gratuité de la restauration scolaire pour les familles les plus démunies ou pour les transports en commun pour certaines catégories de la population…

Accueil chaleureux malgré la pluie

Samedi matin pluvieux au marché de Franceville, qui, exceptionnellement accueillait les étals des « voyageurs », les gens du voyage, dont beaucoup de Montfermeillois. Mais la pluie n’a pas découragé Dominique Dellac et les membres de son équipe. Un accueil chaleureux des commerçants et des Montfermeillois qui avaient bravé la pluie pour faire leurs achats. Et un intérêt certain pour les propositions de Montfermeil autrement.

L’écologie au cœur

Hier soir s’est tenu notre premier atelier du projet, sur les questions environnementales. Nous étions plus de 30 à réfléchir en « ruches ».

Construire ensemble notre programme, c’est essentiel pour notre liste de rassemblement. Nous voulons faire Montfermeil autrement, et ça commence par cette construction partagée.

Faire de la question environnementale le premier sujet de nos réunions thématiques nourrit un objectif : faire de cet enjeu un axe essentiel de notre projet de ville et de société.

Autour de 3 questions thématiques, nous avons travaillé collectivement pour établir des pistes de réflexions, des priorités et des propositions concrètes.

Conclusion : c’est en alliant engagements municipaux, incitation et valorisation des initiatives individuelles et collectives et construction collective d’un nouveau projet de société que nous avancerons, tous, dans la transition écologique et sociale.

Vous pouvez prendre connaissance des propositions émises dans notre rubrique Le projet, vos propositions.

Un programme municipal réaliste

La première réunion du Projet pour Construire Montfermeil autrement était consacrée au budget communal.

Un préalable pour avoir une vision claire des possibilités financières de la ville et faire des propositions réalisables.

De nombreux participants auront été surpris par la politique financière de Xavier Lemoine jusqu’en 2017 : des impôts locaux exorbitants pour constituer une réserve financière considérable de recettes non dépensées ; une absence d’emprunts à une période où les taux d’intérêt sont historiquement bas… Une politique d’austérité avec peu de services à la population et pas de réalisations municipales.

Depuis 2017, la politique financière du maire a évolué. La rénovation des Bosquets par l’Agence Nationale de Rénovation Urbaine a obligé la municipalité à revoir sa politique d’investissement. Mais sa participation (une vingtaine de millions d’euros) est très loin de celles de l’ANRU, de la Région et du Département qui ont investi 1 milliards d’euros. L’approche des élections municipales n’est sans doute pas étrangère non plus à la réduction de l’imposition locale payée par les propriétaires en 2019.

Si on ajoute les propriétés foncières de la ville, qui permettent la réalisation d’équipements sans payer le foncier, alors on peut vraiment élaborer un programme municipal réaliste et ambitieux pour notre ville, avec des activités économiques et des équipements répondant aux besoins des Montfermeillois.
Ce sera le choix des prochaines municipales entre une super ville dortoir sous équipée et une vraie ville à vivre.

Première rencontre de campagne

Un samedi de novembre baigné par le doux soleil d’automne, des odeurs, des saveurs, de multiples couleurs, c’est le beau décor de la première distribution de tracts de notre mouvement Montfermeil Autrement au marché des Bosquets ce 9 Novembre.
10 militants du collectif de campagne entouraient Dominique Dellac pour une matinée dynamique durant laquelle nous avons arpenté les allées du marché et ses abords, à la rencontre de dizaines d’habitants qui ont tous très bien accueilli notre démarche. Le tract a permis d’évoquer le plus souvent les questions de l’inscription sur les listes électorales et de l’abstention. Une matinée pour convaincre certains, les plus sceptiques, de l’intérêt du bulletin de vote pour une élection locale qui a des incidences sur leur quotidien. D’autres échanges sur les problèmes de logement, de voisinage ou sur la difficulté de certaines démarches administratives.
Des jeunes récemment arrivés dans notre mouvement mettaient de l’ardeur à évoquer auprès de leurs pairs, leur volonté de changer enfin de politique municipale. Nous avons surtout écouté des commerçants, des mamans, des jeunes et des « anciens », des actifs ou pas, des habitants de toute origine et de multiples cultures nous parler de leur envie de changement, et pour beaucoup, de leur sentiment d’être discriminés dans un contexte local et national inquiétant sur la question de l’égalité et du respect.
Des habitants nous ont aussi interpellés sur le bétonnage de notre ville au détriment du bien-être des populations, et s’inquiètent de la transformation programmée par l’équipe municipale en place de Montfermeil en une ville dortoir.
Cette matinée a été la démonstration que le travail de proximité que nous voulons engager avec Dominique Dellac n’est pas un vain mot, et qu’être élu aujourd’hui dans une ville comme Montfermeil c’est d’abord aller au-devant des personnes, écouter avec bienveillance et tenter de résoudre les vrais problèmes du quotidien, quelle que soit l’origine, la culture, la religion ou la situation sociale de ceux qui composent la diversité de notre ville.
Nous avons reçu un magnifique soutien d’habitants concernés et satisfaits par notre volonté de briser les barrières entre les habitants de notre ville, bâties par des années de politique municipale qui a clivé nos quartiers.
Aujourd’hui était le commencement d’une longue série de rencontres au sein des différents quartiers de la ville.

Laurence Ribeaucourt

Réunion de lancement de campagne

Une belle réussite pour notre réunion de lancement de campagne. Une centaine de citoyens, dont certains engagés dans la vie politique ou associative de notre ville, se sont rassemblés et ont décidé d’être les acteurs de la campagne de notre liste Construire Montfermeil autrement, de participer à l’élaboration de notre projet et de s’impliquer dans les différentes actions déjà programmées. A commencer par notre campagne d’inscription sur les listes électorales et de participation au vote. Car les chiffres le montrent : Xavier Lemoine est le maire des abstentionnistes. Si tous les électeurs, et notamment les jeunes et les jeunes couples, vont voter, alors il peut être battu.

C’est Dominique Dellac qui a ouvert cette réunion par une introduction suivante:

Cette réunion fera peut-être date dans l’histoire de notre ville. Elle marquera peut-être le début d’une campagne victorieuse et le début d’une nouvelle gestion municipale. Et notre ville et ses habitants en ont besoin.

Cela fait 36 ans que la droite gère notre ville avec les résultats que l’on connait :

Des impôts locaux qui nous ont placés sur le podium des villes les plus imposées du département, notamment pour la taxe d’habitation.

Un manque crucial d’équipements publics : pour aller au lycée, au spectacle, à la piscine… il faut aller ailleurs.

Une absence totale d’activités économiques et d’emplois : 80% des Montfermeillois ayant un emploi vont travailler ailleurs : c’est le record de la Seine-Saint-Denis.

Des tarifs des services publics prohibitifs, notamment ceux de la cantine scolaire et des centres de loisirs ; alors que, dans notre ville, le taux de pauvreté est de 25%, contre 14 % en moyenne nationale ; que le nombre de couples avec enfants et de familles monoparentales est supérieure aux moyennes départementales et régionales. Combien d’enfants de Montfermeil sont privés de cantine par cette politique ?

Des valeurs immobilières qui s’écroulent : selon une étude publiée par Le Parisien le 23 mai 2019, les propriétaires montfermeillois auraient perdu 15% ces 5 dernières années et nous serions l’une des rares villes du département où l’immobilier continue de baisser (-1,70 % sur un an).

Et que dire de l’hôpital de Montfermeil, présidé depuis une quinzaine d’années par Xavier Lemoine. L’Inspection générale de l’action sociale a estimé en 2017 qu’il y manquait entre 80 et 130 millions d’euros d’investissements et la nouvelle direction que le taux de vétusté est de 80%, y compris pour certains blocs opératoires.

Ce bilan est celui de Xavier Lemoine. Il est catastrophique. Il suffit de regarder les villes de 30 000 habitants alentour et de comparer pour juger du retard accumulé dans notre ville.

Et si depuis quelques années, notre ville est en travaux pour tenter de rattraper le retard, ce n’est pas à Xavier Lemoine que nous le devons. Mais à l’ANRU, à la Région et au Département qui ont mis 1 milliard d’euros dans la rénovation des Bosquets et la rénovation/construction des équipements publics : stade et Gymnase Henri-Vidal, écoles Coulon, forum Léopold Sédar Senghor… Et c’est grâce à l’Etat, la Région et la SNCF que le tramway pourra enfin être inauguré le 14 décembre.

Mais ce rattrapage est loin du compte. Toujours pas de lycée, de salle de spectacle, de piscine… Pire, dans ses déclarations publiques, Xavier Lemoine dit expressément qu’il ne veut pas de lycée, qu’il fera des lignes d’eau mais pas de piscine. Quant à la salle de spectacle, il a l’air de se contenter du forum Sédar Senghor. De même qu’il se contente d’une prétendue « médiathèque », qui n’est pas aux normes pour une ville de 30 000 habitants.

En fait, la « vision » du maire se résume en un seul mot : densifier. Livrer la ville aux promoteurs. Construire, bétonner. Tous les terrains communaux y passent. Depuis des années, l’essentiel des investissements communaux est consacré à l’achat des terrains pour les revendre aux promoteurs immobiliers. Ce que nous avons appelé le « Monopoly » de Xavier Lemoine. Mais le tout logement ne fait pas une ville à vivre.

Alors, oui, il est temps de changer de politique et d’équipe municipale, si on ne veut pas condamner notre ville à devenir, pour des décennies, une super ville dortoir.

Mais lorsque l’on regarde les résultats des dernières élections municipales, on peut penser que cet objectif, battre Xavier Lemoine, est hors de portée. On pourrait croire que sa réélection est assurée. Il n’en est rien. Nous ne sommes plus en 2014.

D’abord, constatons qu’en 2014, Xavier Lemoine a été élu avec 61% des votants, mais seulement 32% des électeurs inscrits. Xavier Lemoine est l’élu de l’abstention. Moins d’un Montfermeillois sur trois en âge de voter a voté pour lui. Cette abstention est particulièrement forte aux Bosquets (près de 60%), mais concerne toute la ville. Elle est particulièrement marquée pour les électeurs de moins de 30 ans, où le taux d’abstention aux européennes a été de 82%.

Battre Xavier Lemoine commence donc par lutter contre l’abstention massive. Trop nombreux sont ceux qui veulent « battre Lemoine » et qui restent chez eux le jour du vote. Nous devons les convaincre d’aller voter, les convaincre que gagner est possible et que cela dépend de chacun d’entre eux, qu’ils ont tous à apporter leur pierre pour la victoire.

Battre Xavier Lemoine, c’est possible : la preuve, je l’ai battu en 2015, lors de l’élection pour le Conseil départemental.

Nous ne sommes plus en 2014, car depuis, de nombreux nouveaux habitants ont emménagé dans notre ville. Notamment des gens de condition modeste qui profitent des prix bas de l’immobilier à Montfermeil pour accéder à la propriété. Le vote de ces nouveaux habitants peut changer la donne.

Enfin, nous ne sommes plus en 2014, où la gauche et les écologistes étaient divisés. Et je sais l’importance de l’union pour créer une dynamique conquérante, la confiance et l’engagement de chacune et de chacun.

Aujourd’hui, j’ai le plaisir de conduire une liste de rassemblement citoyen de toute la gauche et de l’écologie. J’ai d’ores et déjà les soutiens personnels de Stéphane Troussel, président PS du département, Clémentine Autin, députée FI et Eliane Assassi, sénatrice communiste, et je devrais obtenir les soutiens politiques du PS, d’EELV, de FI, de Génération.s. Déjà, le Pcf et la Gauche républicaine et socialiste soutiennent officiellement ma candidature. Nous avons présents ce soir des militants d’EELV, de FI et de la Gauche républicaine et socialiste, que je veux saluer, et qui prendront toute leur place dans la campagne et sur la liste.

Nous pouvons et nous devons gagner pour impulser une politique municipale nouvelle dans notre ville. Une politique qui réponde à 5 impératifs, qui feront chacun l’objet d’un atelier citoyen pour réfléchir et décider ensemble d’un programme municipal :

Revitaliser le tissu économique local pour créer des emplois dans notre ville ;
Développer les services et équipements publics communaux et les rendre accessibles à tous par une politique de tarifs qui inclue la gratuité pour les familles qui connaissent des difficultés ;
Contribuer au plan local à la lutte contre le réchauffement climatique en participant à la transition sociale et écologique et au développement durable ;
Offrir aux enfants, aux jeunes et aux adultes des conditions d’étude et de formations répondant aux exigences de demain ;
Faire vivre l’échelon communal en redonnant du pouvoir aux citoyens, en développant la démocratie citoyenne et participative, en soutenant la vie associative.

Avec les Montfermeillois, nous voulons Construire Montfermeil autrement pour en faire une vraie ville. Une ville soucieuse de l’avenir de sa jeunesse. Une ville sociale et solidaire, qui respecte la diversité de ses habitants et la dignité de chacun. Une ville écologique. Une ville démocratique où chacun compte pour un.

C’est à ce combat que je vous invite à participer, dès demain.

Dominique Dellac

C’est parti. Depuis hier, la vidéo de lancement est visible sur FB et Youtube. Le Parisien a annoncé la candidature de Dominique Dellac. Et depuis ce matin, notre affiche apporte un peu de gaieté sur les murs de Montfermeil. Parions que nous aurons la plus belle affiche de la campagne…